lundi 29 octobre 2012

Défendre le droit de tout homme de pouvoir travailler "avec son idée au creux de la main"



Dans l'Humanité Dimanche, Alain Supiot s'interroge, à partir du grand livre de Bruno Trentin, sur les raisons de l'incapacité de la gauche européenne à proposer une alternative à l'ultralibéralisme.

Un entretien à lire absolument !

vendredi 26 octobre 2012

Une histoire de la Révolution française



Éric Hazan construit son récit en donnant à entendre les deux voix de la Révolution :
celle des assemblées, des personnages célèbres, et celle du peuple, des anonymes, des femmes, des paysans, que l’on perçoit tantôt comme un bruit de fond et tantôt comme un grondement assourdissant.

Philippe Varin, Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën à Dauphine, nous étions là !!

Le 18 octobre à 16h45, Philippe Varin, Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën a rencontré les étudiants de Dauphine et a répondu à leurs questions.

Mais il s'agissait surtout d'un exercice de communication.
Mieux, d'un véritable plébiscite pour mettre l'Université au service du capital...

Aurélien, militant du Front de Gauche de Montrouge, nous propose son compte rendu.

mercredi 17 octobre 2012

36ème congrés du PCF : on contribue !!



Le 36ème congrès du PCF - du 07 au 10 février 2013 - doit être un grand moment de démocratie. Il est l'affaire des communistes. La vitalité du Front de Gauche y est engagée.

Pour participer et déposer une contribution, vous pouvez cliquer ici

lundi 15 octobre 2012

La revue Regards se renouvelle !!




Pour télécharger gratuitement ce numéro

Marx habite au 21ème siècle !!



SÉMINAIRE "MARX AU XXIe SIÈCLE"

Dire que la pensée de Marx est vivante ne peut plus être aujourd’hui une déclaration abstraite et sans conséquence. C’est bien la radicalité même de cette pensée qui en est la cause, et non la perspective de son inscription sans heurt au sein d’une tradition « classique ». Dès lors, c’est seulement un travail poursuivi d’exploration et d’invention qui peut le montrer. C’est pourquoi ce séminaire se veut un lieu de débat, de découverte et de confrontation, original à plusieurs titres.

Le programme

Crise sociale et précarité : un regard croisé entre la France et l'Espagne




Ce livre se propose d'explorer les différentes facettes de la précarisation sociale, dans un contexte de transformation touchant à la fois le modèle économique, les mécanismes de solidarité sociale et les modalités prises par les actions collectives tentant de s'y opposer.

Lire un extrait

Une réponse argumentée à la députée Julie Sommaruga

Avant le vote à l'assemblée, la députée Julie Sommaruga a répondu à une interpellation et a expliqué pourquoi elle allait voter pour.

Et voici la réponse de Lydia Saouli qui lui répond point par point.

Pour lire la réponse

samedi 6 octobre 2012

La démondialisation à l'épreuve



Le débat sur la démondialisation a occupé les médias au printemps 2011. Mené depuis quelques mois à travers livres et articles spécialisés par des économistes de diverses orientations, il a été lancé dans l’espace public par Arnaud Montebourg à l’occasion de la primaire organisée par le Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle de 2012. Un an après, on peut avoir l’impression qu’il n’aura duré qu’un été et que ses initiateurs de la sphère politique sont rentrés dans le rang. Il est vrai qu’il n’a pratiquement pas été évoqué au cours des campagnes électorales présidentielle et législative de 2012, en tout cas pas directement.

Pour aller sur le site

La gauche à l’épreuve de l’Europe




Un texte de François Calaret
Membre de la direction de la Gauche unitaire

Dans la conclusion de son ouvrage Le nouveau vieux monde consacré à
l’histoire du continent européen, l’historien britannique Perry Anderson
souligne les difficultés de la gauche à porter de façon durable la perspective
européenne. Selon lui, celle-ci a toujours été pensée comme un antidote aux
conflits militaires, et l’éloignement de ceux-ci dans la deuxième moitié du xxe
siècle aurait de fait contribué à l’affaiblissement de cette perspective.

Cette hypothèse est, on le verra, contestable.


Pour lire la suite

vendredi 5 octobre 2012

Peser sur l'émergence d'une autre Europe


La revue contretemps publie un texte rédigé en 2003 qui pose le problème d'un socle de positionnement commun à la gauche de gauche pour peser dans le débat. Une affaire qui reste d'actualité.

Pour lire la suite

Face à l'austérité : la radicalité



Il est vain de s'interroger sur le choix : entre être dans l'opposition ou faire pression sur le gouvernement pour qu'il "respecte" ses promesses. Et d'abord quelles promesses ?

Celle de renégocier le traité ? Celle de mettre fin à la casse du service public?

Dans plusieurs pays européens, des milliers de citoyens se lèvent contre ces politiques d'austérité, présentées comme inéluctables. La manifestation à Paris le 30 septembre est une amorce. Non, la politique d'austérité n'est pas la seule possible, oui, on peut faire autrement à condition que les citoyens reprennent la main, se mobilisent et mettent en oeuvre de véritables ruptures sociales et économiques comme l'appropriation sociale.

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mercredi 3 octobre 2012

Après le 30 septembre : on continue !!


Pour des Associations Front de Gauche à la base

Le Front de Gauche va-t-il tenir ses engagements et répondre aux espérances qu'il a suscitées ? Va-t-il se montrer capable d'inspirer et d'animer des luttes qui feront reculer l'emprise délétère du néolibéralisme sur l'emploi, les conditions de travail, l'éducation, la santé, l'égalité des sexes, l'environnement, la démocratie et la culture ?

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mardi 2 octobre 2012

L’enjeu du salaire : une question politique !


























La souveraineté populaire doit être défendue. Patronat et banquiers pratiquent le chantage à l’emploi et à la dette pour réduire les droits sociaux. Les gouvernants de droite et de gauche, loin de leur résister, s’évertuent à leur envoyer des « signaux » qui les incitent à réclamer davantage. Est-il possible de briser cette soumission ?

Pour rejoindre le site des éditions La Dispute

Aliénation et émancipation, le nouveau livre de Lucien Sève




Avec la crise profonde du capitalisme, Marx est en plein retour, et particulièrement son concept-clef d’aliénation. Dans ce recueil de textes, le philosophe Lucien Sève propose une étude précise et une réactualisation de ce concept, en prise sur les enjeux théoriques et politiques contemporains, dans la perspective de l’émancipation collective et du dépassement du capitalisme.

A lire d'urgence !!

Changer vraiment ! Quelles politiques économiques de gauche ?




Voici un livre qui propose une vision dynamique d’ensemble et montre qu’il est possible d’amorcer une autre logique économique, sociale et écologique… A condition d’avoir la volonté politique de s’attaquer à l’oligarchie cupide qui nous gouverne et de s’appuyer résolument sur la mobilisation sociale et citoyenne. Tel est l’enjeu du quinquennat qui s’ouvre. 

Non au traité budgétaire européen !

Plus de 120 économistes se mobilisent pour dire non au traité budgétaire européen.
Une tribune publiée par le journal Le Monde.


Les défis sociaux et écologiques sont immenses. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d'une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s'en donner les moyens, il faut briser l'étau des marchés financiers et non leur donner des gages.

samedi 29 septembre 2012

Un véritable café citoyen !!

Le 27 septembre a eu lieu à Montrouge un café citoyen sur le thème du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) :

un grand succès !!


Le TSCG et le travail : une question politique refoulée ?

La sortie du livre de Bruno Trentin - La Cité du travail : La gauche et la crise du fordisme
est un véritable évènement !!

En tentant de comprendre pourquoi la gauche à tant de mal à critiquer les modes d'organisation du travail, Bruno Trentin nous permet de saisir en quoi le TSCG rencontre inéluctablement la question du travail. Et pourquoi il faut manifester notre non !!

Pour aller plus loin, une interview d'Alain Supiot - Professeur au Collège de France - qui revient sur la lecture de ce livre.

dimanche 23 septembre 2012

Le TSCG des Merkel + Sarkozy + Hollande ou Pacte budgétaire européen expliqué en quelques minutes



Jacqueline Fraysse, notre députée Front de gauche du 92, contre le traité budgétaire




On ne devrait jamais sous-estimer l’intelligence des citoyens. Si ce TSCG est aussi vertueux que nous le vantent ses promoteurs, qu’ils nous le démontrent et cessent de craindre un référendum qui permettrait de très utiles débats et confrontations d’idées.

dimanche 16 septembre 2012

Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance : pour un référendum !!!

En octobre, le parlement examinera le projet de loi ratifiant le Traité pour la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance (TSCG) qui marquera un pas de plus dans la dérive austéritaire de l’Union Européenne.
Ce texte implique une politique d’austérité à perpétuité : c’est un moyen pour les libéraux de placer leur politique au-dessus des votes et d’échapper ainsi à la sanction populaire.
Pourtant, cette politique est injuste socialement et absurde d’un point de vue économique.

Le texte du traité

Les 10 raisons de dire NON au Pacte budgétaire

KIT MILITANT CONTRE LE TRAITÉ AUSTÉRITAIRE

lundi 10 septembre 2012

Non à l’austérité permanente Refusons le Pacte budgétaire, ouvrons le débat en Europe !

En mai, nous n'avons pas voté pour l'austérité !!

Pour un véritable débat démocratique,
Aitec-IPAM, AC !, ANECR, Attac, CADTM, Cedetim-IPAM, CDDSP, CNDF, Les Économistes Atterrés, Fondation Copernic, Front de Gauche (Fase, C&A, Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire, PCF, PCOF, Parti de Gauche, République & Socialisme), Marches Européennes, NPA, Résistance Sociale, Solidaires, Sud BPCE,
s'engagent à convaincre les parlementaires, particulièrement celles et ceux qui ont été élus sur la promesse d’une renégociation de ce Pacte budgétaire, de refuser sa ratification et de permettre ainsi la réouverture du débat en Europe.

Économiquement stupide, ce Pacte budgétaire est socialement insupportable car les « programmes d’ajustement structurel » aujourd’hui imposés à la Grèce et aux autres pays en difficulté réduisent les protections, accroissent les inégalités et touchent le plus durement les populations les plus précaires - femmes, jeunes, ouvriers, immigré-es.


Pour lire l'appel

Et pour aller plus loin...

dimanche 9 septembre 2012

Du 14 au 16 septembre 2012 à La Courneuve : La Fête de l'Humanité !!

Venez nombreux !!!

TSCG, pour comprendre le pacte budgétaire

Mediapart se mobilise aussi contre le traité européen de stabilité !!



Le simple rappel de l’intitulé du « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire », élaboré par Merkel et Sarkozy, montre que, face à la crise qui la mine, l’Europe nécessite un débat public. L’éviter serait lui rendre le pire service. De ce déni de démocratie, l’idéal européen sera la première victime.

L'Europe des peuples nous appelle !!

Patrick Le Hyaric démonte dans cet ouvrage la camisole de force dans laquelle les institutions européennes, de concert avec les marchés financiers, tentent d’enfermer les peuples pour longtemps. C’est l’austérité à perpétuité que prévoit le nouveau traité européen coécrit par M.Sarkozy et Mme Merkel.












jeudi 30 août 2012

Pétition pour un référendum sur le nouveau traité européen

L'Humanité lance une pétition « pour un référendum sur le traité budgétaire ». L’urgence et la gravité de ce qui se joue imposent de réagir au cœur de l’été avec une étape retentissante lors de la Fête de l’Humanité les 14, 15 et 16 septembre. Ensemble, pour que vive la démocratie, pour que notre pays garde la possibilité de mener une politique de gauche, signez la pétition.


L'Humain d'abord : un programme à télécharger !!

Sorti en septembre dernier et vendu à environ 300.000 exemplaires, le Programme du Front de gauche, L’Humain d’abord, est désormais disponible gratuitement en version numérique. N’hésitez pas à le télécharger !


mercredi 27 juin 2012

Pour Maryse Dumas, le travail est un enjeu politique majeur





Dans un article publié dans la revue Contre Temps (1er trimestre 2012), Maryse Dumas insiste sur l’un des enjeux majeurs de la politique : le travail.

Voici en quelques mots les grandes lignes de son argumentaire.

Tout d’abord, si l’exigence d’un autre partage des richesses reste une question politique très importante, un autre débat lui semble pourtant bien plus ambitieux et novateur. Pour Maryse Dumas, la politique doit nous permettre de débattre de la qualité des richesses produites, mais pas seulement, il s’agit aussi de débattre des conditions de production — comment, avec qui, et pour qui — de ces richesses. Plus encore, sans réels débats sur le travail, c’est la qualité de notre démocratie qui ne peut être réellement discutée. 

Car le travail n’est pas seulement un rapport de subordination pour obtenir un salaire. Il s’agit fondamentalement d’un rapport social qui condense les contradictions du système capitaliste et néolibéral. De fait, les salariés — des opérateurs jusqu’à la Direction — sont en première ligne pour s’expliquer avec le travail, son organisation, son sens, ses finalités. Sans débat véritable sur ces questions, c’est le sens de notre devenir collectif qui est escamoté, c’est l’avenir de la société dans laquelle on veut vivre qui est écarté. Or le travail est en crise. La tension est extrême entre ce que les salariés ont envie et besoin, et ce à quoi les contraint et les cantonne le système d’exploitation.

La politique doit donc se ressourcer au travail. C’est même l’une des conditions pour permettre aux catégories populaires — largement abstentionnistes — de retrouver le chemin de la politique, plus exactement, de l’action politique. Car la politique ne se réduit pas aux jeux institutionnels, et le syndicalisme n’est pas la seule courroie de transmission pour résoudre les questions du travail, surtout si les questions d’emploi éclipsent celles du travail.

Finalement à quoi sert la politique ? Quel est son champ d’intervention ? Le travail est le lest principal qui permettrait de replacer la politique au cœur des préoccupations des citoyens.

dimanche 24 juin 2012

Vers une nouvelle nuit du 04 aout ?

20% des ménages les plus fortunés détiennent 71% des patrimoines !!



Inégalités de patrimoine: pour une nouvelle nuit du 4 Août
PAR LAURENT MAUDUIT

Article offert par Mediapart









Les inégalités de patrimoine alimentent de si fréquentes controverses qu’on pourrait être enclin à ne pas s’attarder sur la dernière étude que publie ce mercredi 19 juin l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). On aurait tort. Et cela pour une double raison : parce que les écarts de fortune que révèle cette étude sont encore plus spectaculaires qu’on ne le croyait. Et parce que le nouveau gouvernement a l’ambition d’engager une vaste réforme fiscale. Cette étude permet donc d’en cerner les enjeux. Plus encore : elle invite à une véritable nuit du 4 Août. Ces chiffres permettent aussi de décrypter les critiques lancées par le premier ministre britannique, David Cameron, contre les réformes de la gauche française.

De fait, quand on évoque les inégalités de patrimoine, un chiffre est fréquemment évoqué dans le débat public, qui semble n’avoir guère évolué au cours de ces dernières années : les 10 % des Français les plus riches détiennent à eux seuls près de 50 % des patrimoines. Ce sont donc ces indications qui sont le plus souvent citées pour donner un ordre de grandeur de la concentration des richesses.

Pour spectaculaire qu’elle soit, cette statistique est imprécise et ne donne pas la vraie mesure des inégalités de patrimoine. C’est ce que révèle cette publication de l’Insee. Consacrée à un panorama de « L’économie française » – c’est son titre –, la publication contient plusieurs dossiers dont l’un précisément s’emploie à présenter une radiographie des inégalités entre ménages face à l’épargne et au patrimoine.

Voici ci-dessous cette étude de l’Insee, avec de la page 63 à la page 86 le dossier qui concerne le patrimoine : 

Le début de l’enquête met d’abord des premières inégalités bien connues face au patrimoine, celles qui concernent l’âge. Rien de très étonnant ! Les jeunes ont peu de patrimoine tandis que les plus âgés en ont beaucoup. 















« Le patrimoine net moyen des ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans est de 37 000 euros, soit dix fois moins que le patrimoine net moyen des 60-69 ans, qui atteint 356 000 euros », relève ainsi l’Insee.

Mais il y a évidemment des inégalités beaucoup plus spectaculaires, celles qui attestent d’une très forte concentration du patrimoine entre un nombre de Français ultra favorisés. L’Insee a ainsi établi un classement original en répartissant les ménages en cinq quintiles (soit 20 % d’entre eux) selon leur niveau de vie. Et cela donne une mesure des inégalités entre Français. 











Ainsi, note l’Insee, « le patrimoine net moyen des 20 % des ménages les moins aisés (c’est-à-dire appartenant au premier quintile de niveau de vie) s’élève à 74 000 euros environ, soit à peine le tiers du patrimoine net moyen de l’ensemble des ménages. Les ménages du deuxième quintile disposent d’un patrimoine net moyen équivalent à la moitié de celui de l’ensemble des ménages, ceux des troisième et quatrième quintiles sont respectivement aux trois quarts ou légèrement au-dessus du patrimoine moyen (quintiles notés Q1, Q2, Q3, Q4 et Q5 dans les figures). En revanche, le patrimoine des ménages du dernier quintile de niveau de vie est 2,5 fois supérieur au patrimoine moyen de l’ensemble des ménages. Les 20 % des ménages les plus aisés possèdent ainsi 49 % de l’ensemble du patrimoine net, soit 8 fois plus que les ménages du premier quintile. »

Le tableau ci-dessus présente aussi un autre intérêt – dont il faut prendre note en prévision des réformes fiscales qui doivent voir le jour : la concentration des patrimoines est encore plus spectaculaire quand on isole les patrimoines financiers : « La concentration du patrimoine est davantage marquée pour les actifs financiers que pour les actifs non financiers. Les ménages du dernier quintile détiennent 55 % du patrimoine financier contre seulement 44 % du patrimoine non financier », note l’Insee.

Comme on le comprend à la lecture de cette étude, il y a plusieurs façons de prendre la mesure des inégalités. On peut mesurer la concentration des patrimoines en classant les Français selon leurs revenus, ou alors selon leur niveau de vie, ou enfin... selon leur niveau de patrimoine. Et dans ce dernier cas, les inégalités sont encore plus ahurissantes : l’Insee relève ainsi que si l’on classe les ménages selon l’échelle des patrimoines, « les 20 % des ménages les plus fortunés détiennent 71 % des patrimoine total ».

Toutefois, ajoute encore l’Insee, « la concentration de patrimoine selon le niveau de vie n’atteint pas celle de l’épargne dont les trois quarts du montant total sont le fait des ménages du dernier quintile. Épargne et patrimoine ne sont donc pas parfaitement corrélés, ne serait-ce que parce que l’accumulation patrimoniale est un processus long : certains ménages percevant des revenus élevés et dégageant de ce fait une épargne importante, peuvent n’être que peu avancés dans le cycle de constitution d’un patrimoine ».

On comprend donc le très fort intérêt de ce type d’études. Dans le passé, c’était une sorte d’étalon de mesures de la politique fiscale inégalitaire conduite par Nicolas Sarkozy. A la lecture des études menées antérieurement par l’Insee, on comprenait que le chef de l’Etat, en multipliant les cadeaux fiscaux aux plus riches au travers d’allègements en rafale sur l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), le bouclier fiscal, les droits de succession et bien d’autres dispositions encore, accentuait ces inégalités au lieu de s’appliquer à les résorber.

Et maintenant, la vertu de ces chiffres, c’est naturellement qu’ils soulignent l’urgente nécessité d’une réforme fiscale en profondeur. Pour rétablir l’ISF et les droits de succession, largement démantelés par Nicolas Sarkozy, mais aussi plus précisément, comme la gauche l’a promis depuis longtemps, pour aligner la fiscalité du capital sur celle du travail.

Les chiffres de l’Insee disent plus encore : ils plaident pour une « révolution fiscale ». Oui, une nouvelle nuit du 4 Août ! Au passage, l'étude permet aussi, effectivement, de décrypter les critiques lancées, mardi en marge du G20, par le premier ministre britannique, David Cameron, contre les réformes de la gauche française. David Cameron, qui ne plaisantait qu'à moitié, a dit être disposé à « dérouler le tapis rouge » aux entreprises désireuses de fuir l'impôt en France. Et cette charge a tout aussitôt été relayée par la droite française pour dénoncer les projets socialistes.

Or, l'argument est doublement de mauvaise foi. D'abord, le système britannique qui permet d'attirer des cadres à Londres relève du pur dumping fiscal, puisque l'impôt dû est au prorata temporis, c'est-à- dire au prorata du nombre de jours passés sur le sol britannique. De plus, la logique du moins-disant fiscal, dont la Grande-Bretagne a longtemps été la championne, a grandement contribué au creusement de l'endettement public en Europe, et d'un pays à l'autre, dans des modalités différentes, l'impôt a été réhabilité. C'était une nécessité économique pour combler les déficits, mais c'est aussi, comme l'établit l'Insee, une nécessité de justice sociale.

Le travail : le centre de gravité de l'action politique ?





Face à un néo-fordisme monté sur coussin compassionnel, quelle place pour l'action politique ?



Dans le travail d’aujourd’hui, il y a une énergie vitale, gaspillée et qui ne trouve pas d’issue. Cette énergie ne peut pas se réaliser, se développer, circuler et se mobiliser dans les formes sociales dominantes de l’organisation du travail. Elle pourrait «passer» par le syndicalisme si celui-ci était l’instrument des controverses professionnelles autour de la qualité et des finalités du travail, l’outil disponible pour soigner le travail. Ainsi pourrait-on peut-être éviter que les « disputes » de métier impraticables et déniées ne dégénèrent dans ces querelles de personnes qui finissent par empoisonner la vie professionnelle. Ainsi pourrions-nous mieux contenir l’inflation de la plainte psychologique en milieu de travail qui pourrait bien constituer un nouveau marché de la compassion. L’ANPE par exemple a mis gratuitement à disposition de ses agents une ligne d’écoute 24h/24, confiée à une société de service spécialisée, où des professionnels en déroute peuvent être « soutenus », sans aucune frontière entre vie personnelle et vie professionnelle, par des psychologues cliniciens. Cette sorte d’hygiénisme renaissant est le symbole du nouveau modèle du travail qui se cherche : un néo-fordisme monté sur coussin compassionnel. On sait que des syndicats en mal de solutions devant la montée des problèmes de santé mentale au travail n’y trouvent pas à redire. Mais si le syndicalisme met le doigt dans cet engrenage, il achèvera son histoire. Après avoir contourné la question du travail, il se trompera une deuxième fois en regardant le travail à travers les lunettes de la victimologie. Se mesurer ensemble aux limites d’un métier maltraité par l’entreprise ou l’institution pour les faire reculer n’est pas la même chose que d’obtenir le « droit nouveau » de confesser ses limites personnelles et professionnelles à un psychologue. Ni la psychologie ni le syndicalisme ne sortent grandis de ce genre d’initiatives. C’est quand il est comptable de l’histoire du monde du travail que le syndicalisme peut donner du répondant à l’histoire personnelle de chacun. En relançant le travail collectif sur la qualité du travail, autour des critères à jamais discutables du « travail bien fait », le syndicat pourra alors vérifier la fonction psychologique puissante du sentiment de dignité professionnelle retrouvé.

Extrait de l'interview d'Yves Clot par la FSU
A retrouver en intégralité en cliquant ici

samedi 23 juin 2012

Construisons ensemble les prochaines actions à venir !!!

Venez nombreux et participez au prochain :


café citoyen du Front de Gauche de Montrouge !!!

Jeudi 28 juin 2012 à 19h30

9 rue Camille Pelletan


mercredi 6 juin 2012

La rencontre avec Marie-Hélène Amiable à Montrouge : un succès !!!

La rencontre électorale qui s’est tenue à Montrouge le 04 juin 2012, tant en participation qu’en qualité des débats, a été un véritable succès !!




















A l’image du rassemblement actuel dans la ville de nombreuses sensibilités de gauche se sont exprimées : Le Front de gauche, évidemment, mais aussi le Parti radical de gauche, des citoyens de diverses sensibilités de la gauche et des acteurs de la vie locale.

Les débats ont également tourné autour des questions concrètes posées à la population et leurs réponses, sur l’aide que peut apporter une députée aux projets et aux acteurs de la ville. 

Avec Catherine Margaté, Marie-Hélène Amiable vous invite aux deux soirées électorales organisées à Malakoff et à Bagneux respectivement mercredi et jeudi prochain.

- A Malakoff : mercredi 6 juin 2012 à 20h, à la salle des Fêtes Jean Jaurès
- A Bagneux : jeudi 7 juin 2012 à 19h, en plein air sur la place Léo Ferré

En cas de mauvais temps, nous nous retrouverons à la salle Paul Vaillant-Couturier, 28 avenue Paul Vaillant-Couturier.

dimanche 3 juin 2012

Soirée électorale à Montrouge : lundi 04 juin à 20h !!!

Pour assurer une majorité de gauche déterminée qui mettra en œuvre le changement,
venez soutenir la candidature de Marie-Hélène Amiable le lundi 04 juin à 20h !!

Nous vous donnons rendez-vous
le 04 juin à 20H
à l'école Raymond Queneau
57 avenue Henri Ginoux
92120 Montrouge

samedi 2 juin 2012

APPORTEZ VOTRE SOUTIEN !!!

Pour la réélection de Marie-Hélène Amiable, 
députée des Hauts-de-Seine 
et Catherine Margaté, sa suppléante, 
rassemblons-nous pour Bagneux, Malakoff et Montrouge, 
pour gagner, faire avancer la gauche et le changement à l’Assemblée nationale.



samedi 26 mai 2012

Pour réussir le changement : mobilisons-nous pour la réélection de Marie-Hélène Amiable

Maintenant, il s’agit de construire cette nouvelle majorité parlementaire
qui fera réussir la gauche, répondra à vos attentes et besoins !!!




jeudi 17 mai 2012

Le travail : un refoulé politique ?

Il s’agit de faire du réel du travail un véritable enjeu politique



Humanité Quotidien
11 Mai, 2012

La seule question de l’emploi est-elle suffisante concernant le travail ?


Par Jean-Luc Tomás, Maître de conférences en psychologie du travail, 
et Gabriel Fernandez, Médecin du travail.


Nicolas Sarkozy a réuni ses troupes au Trocadéro au nom du « vrai travail ». Au-delà du stratagème consistant à affronter les confédérations syndicales pour draguer les électeurs de Marine Le Pen, la droite a ainsi tenté de séduire l’électorat populaire en invoquant la question du travail comme elle l’a fait en 2007. Les cinq années de sarkozysme ont montré ce qu’il convient d’en penser. Cependant, pour quels motifs la droite essaye d’utiliser de nouveau cet argument ?

À notre avis, cela tient à deux raisons principales.

1- En France, ce sujet fait écho aux préoccupations des travailleurs, comme en attestent nombre d’enquêtes sociologiques. Pour les travailleurs, le travail a de l’avenir.

2- À rebours de la tradition des luttes ouvrières, syndicats et partis de gauche ont délaissé le terrain du travail au profit de celui de l’emploi. L’explosion concomitante du chômage expliquant largement, sans pour autant le justifier, ce mouvement de repli.

La gauche s’est finalement retranchée quasi exclusivement derrière le discours de la souffrance depuis qu’elle a annoncé la fin du travail au tournant des années 1990. On a donc vu les combats s’orienter chaque fois davantage vers la judiciarisation des rapports sociaux au travail et la dénonciation de la souffrance au travail. Nul doute que le travail va mal, que les professionnels et leurs métiers sont malmenés, au point que les travailleurs finissent par y perdre leur santé et d’en faire une maladie.

Mais si l’on en reste à cette dénonciation, au nom de quoi désormais inventer l’avenir, revendiquer l’emploi et retrouver la passion du métier ?

Cette difficulté devrait nous inciter à mieux identifier la dimension anthropologique du travail pour l’opposer à l’essentialisme du « vrai travail » sarkozyen. Surtout que le capitalisme est davantage disqualifié par l’entrave qu’il oppose à nos devenirs possibles que par ce qu’il nous impose comme souffrances réelles. Dès lors, la question est la suivante : est-il possible dans le cadre des rapports sociaux actuels de faire du travail un opérateur de santé, d’épanouissement et de développement des capacités ?

Nous pensons qu’il est non seulement possible mais nécessaire de le faire pour subvertir en actes les rapports sociaux et pour continuer à les transformer. Le travail possède une fonction psychologique majeure et une fonction sociale déterminante dont on ne peut ici qu’indiquer l’importance. Il devient par conséquent possible d’opposer au « vrai travail » le réel du travail, c’est-à-dire ce que les travailleurs réalisent pour parvenir – le plus souvent malgré tout – à fournir un travail de qualité, mais aussi ce qu’ils n’arrivent plus à faire selon les critères collectifs du bon travail, ce qu’ils cherchent à faire contre la prescription sans toujours y parvenir, ce qu’ils s’empêchent de faire pour ne pas sombrer. Il s’agit de faire du réel du travail, ainsi défini, un véritable enjeu politique. Et il y a beaucoup à faire.

Ce qui pose la question de l’action. Organisée du point de vue de la souffrance au travail, ce sont les travailleurs que l’on cherche à soigner. Directions, experts, psychologues, médecins du travail, avec l’accord fréquent des syndicats, mettent alors en place des plans d’action contre les risques psychosociaux, dont il est prouvé que l’efficience est au moins discutable. On voit alors fleurir la question du bien-être au travail, de la prise en charge individualisée de la souffrance par des psychologues cliniciens via des numéros verts, ou du bon développement du corps par des formations gestes et postures.

À l’inverse, on peut agir pour soigner le travail. Par exemple, en favorisant la réflexion et l’action des collectifs sur leur travail et sa qualité, institutionnalisant dans l’entreprise la controverse sur les critères du travail bien fait, contestant de la sorte l’hégémonie des contraintes financières. Plutôt que de la souffrance, malheureusement bien réelle, nul ne le conteste, il serait vraisemblablement plus efficace de partir des possibilités d’action qu’appelle le développement des forces productives. À considérer les travailleurs sous la qualité première de victimes, on est conduit, bon gré mal gré, à attribuer une essence psychique au social, c’est-à-dire à dévoyer l’action vers un but fictif. Oui, le travail ça se soigne et c’est en soignant leur travail que les professionnels se réapproprient le social, développent leur pouvoir d’agir et gagnent en santé.

Le travail, plus exactement le réel du travail, fait l’objet d’un refoulement collectif à gauche lorsque la pensée sur le travail est réduite à la seule préoccupation de l’emploi. Du coup, il devient difficile de fonder l’engagement des travailleurs sur la noblesse des gestes quotidiens du travail, des enjeux civiques qu’ils engagent, de la fierté du travail bien fait, c’est-à-dire du sens même de la vie en société. En recentrant le débat sur le réel du travail, nous pourrions lever beaucoup des obstacles qui freinent l’action politique et simultanément développer notre ambition de faire de la politique une activité de transformation sociale.

samedi 12 mai 2012

Le Front de Gauche de Montrouge se mobilise pour la réélection de Marie-Hélène Amiable

Pour orienter la nouvelle majorité vers
de véritables solutions de sortie de crise,

réélisons Marie-Hélène Amiable !!


mercredi 18 avril 2012

last but not least : grand meeting à Paris !!!

Un départ collectif de Montrouge est prévu :
RDV jeudi à 18h15 devant la Médiathèque de Montrouge (avenue Gabriel Péri) 
pour un départ en nombre et en fanfare !!

dimanche 15 avril 2012

Mistral gagnant !!

Succès total pour le Front de gauche,
puisque plus de 100.000 personnes se sont mobilisées sur la plage du Prado, à Marseille.

















Pour voir ou revoir le discours de Mélenchon,

samedi 14 avril 2012

L'assemblée citoyenne de Montrouge, un succès !!

Avec plus de 130 personnes, l'assemblée citoyenne de Montrouge est un véritable succès !!

Les interventions ont porté sur le SMIC à 1700 euros, l'Europe, l'emploi, le travail, les jeunes, le logement.



jeudi 5 avril 2012

Assemblée citoyenne à Montrouge !!

Une date à retenir : le 11 avril à 19h30

Le Front de Gauche de Montrouge organise une assemblée citoyenne en présence de Marie-Hélène Amiable
École Raymond Queneau, 57 avenue Henri Ginoux, Montrouge



dimanche 1 avril 2012

Le Front de Gauche à Montrouge

Merci à Joël Auxenfans !!!
"2012 des peintures accompagnent la campagne" 2011-2012
Pour en savoir plus : 
www.legymnase.biz


vendredi 30 mars 2012

Le travail : une énergie vitale et une ressource pour la politique

Refouler la question du travail, c'est refouler simultanément la politique
Un film de Marcel Trillat pour discuter de cet enjeu

















Cliquez ici pour voir le film